Iron Claw




 
Réalisateur :
  Sean DURKIN
Acteurs :
  Zac Efron, Harris Dickinson, Jeremy Allen White, ...
     
Genre :
  Biopic, Drame
Durée :
  2 h 13
Date de sortie :
  24/01/2024
Titre original :
  The Iron Claw
   
Note "critique" :
  3,25
 Classement 2024
  6 / 96 

Résumé :
.O

xx
.O.
Les inséparables frères Von Erich ont marqué l’histoire du catch professionnel du début des années 80. Entrainés de main de fer par un père tyrannique, ils vont devoir se battre sur le ring et dans leur vie. Entre triomphes et tragédies, cette nouvelle pépite produite par A24 est inspirée de leur propre histoire.
.O.

Xavier
@ @ (+)

.O.
20/02/2024
C'est amusant car je ne me sens aucun affinité avec le catch mais les films sur le sujet arrivent à m'attraper si j'en juge par le très bon "The Wrester" de Darren Aronofski (troisième sur 111 films vus en 2009) ou cet "Iron clow" qui prend place sans aucune difficulté sur le podium des meilleurs films vus en ce début d'année (sur 16 films mais quand même).

Tout commence pourtant plutôt mal quand apparait le classique cartouche "film qui s'inspire d'une histoire vraie", argument qui me hérisse le poil et que je trouve bien plus convaincant de placer à la fin du film pour dire au spectateur "tu t'es embarqué dans l'histoire mais c'est encore un peu plus fort que cela, ça s'est vraiment passé !". Bon, ce n'est pas bien grave et de toute façon mes connaissances en catch s'arrêtent aux combats regardés quand j'étais gamins sur canal + et à cette phrase qu'on répétait à chaque fois avec mon frangin "de toute façon c'est lui qui va gagner car il est monté en second sur le ring" !

Le film s'intéresse au catch mais va surtout raconter la vie d'une famille américaine dans laquelle le père, ancien catcheur qui n'a pas réussi à atteindre le sommet, va projeter tout cela sur ses fils et faire en sorte qu'ils poursuivent ce qu'il a commencé. Evidemment tout cela est intéressé car le padré est également propriétaire de la World Class Championship Wrestling, ce qui fait que les résultats des gamins font vivre la maison.

J'ai pensé pendant le film au père des soeurs Williams en tennis et je m'étais fait la réflexion qu'il n'était surement pas le seul à avoir tenté l'expérience (coucou les parents de Kylian M'bappé) mais qu'on ne voyait pas ce que ça donnait quand ça ratait. Avec 4 enfants sous la main, le père peut réellement "jouer" avec eux comme avec des marionnette pendant que la mère laisse faire tout cela, sans que l'on comprenne vraiment si elle s'en fiche royalement ou si elle a son mot à dire. Les femmes sont de toute façon les parents pauvres de l'histoire, élements secondaire dans cette quète aveuglante du père.

"Si on travaille dur, on réussit obligatoirement" ? Mais qu'est-ce que veut dire "travailler dur" dans un sport dans lequel la performance physique est réelle mais les combats chorégraphiés et les résultats connus d'avance ? Comment fonctionne vraiment cette industrie ? Vous me direz qu'au cinéma c'est la même chose et que certains acteurs sont connus comme "d'excellents seconds rôles" et qu'ils n'auront jamais les lumières complètements braquées sur eux ? qu'au tennis certains joueurs feront une carrière dna sle Top100 mondial sans jamais dépassé la 50ème place ce qui ne les empechera pas de parcourir le monde plus ou moins longtemps. C'est vrai mais, là, il est question de se vendre ou en tout cas de se faire aimer par le public, d'accepter de gagner ou de perdre et cela sans discuter...

Le film laisse de coté complètement cela ce qui lui coute assurément le troisième @ mais il se concentre sur cette relation éminament toxique entre le père et ses 4 fils, prenant comme tête d'affiche Zac Effron et son regard perdu dans l'espace, qui voit tout cela sans vraiment comprendre ce qui se passe, les explications irrationnelles (la"malédiction") évitant de se poser trop de question. Les 4 garçons seront tour à tour mis en avant et la fin n'épargnera pas le père ce qui est tout à l'honneur des scénaristes qui ont rendu un bel hommage à cette famille qui a, d'après ce que j'ai lu, vraiment marqué ce sport.

Bref, "Iron Claw" mérite de faire le détour par le Texas et vous devriez normalement passer un peu plus de deux heures dans les arcanes du catch familial... qui s'avère bien plus dangereux que celui pratiqué sur le ring ! Ding !
.O.


Première :
¤ ¤ ¤ ¤
.O.
La grande faucheuse est là, elle rôde, étreint des corps atrophiés, regarde des frères tomber. Les faits sont là, « dans toute leur laideur », auxquels Durkin, dans un geste paradoxal, restitue la beauté tragique.
.O.


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